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Je me suis retranché.
En ce 11 novembre, ce sont des éclats de rire qui auraient pu remplacer les éclats d’obus. Ces images de soldats au front n’ont pas pris une ride. 100 ans déjà et l’on ressent encore ce sang versé, c’est indécent. A l’accueil de ces dirigeants, les cieux ont versé des larmes. C’est main dans la main que jeunes et moins jeunes se sont souvenus, sont restés debout à l’écoute de ces textes relatant la mémoire de ces hommes recouverts de boue, poilus, souffrants mais obéissants. Les ordres étaient clairs, il fallait bien trancher. Les soldats partaient à l’assaut, sans chars, tiraient des obus pour atteindre leur but mais au final, pas de demi mesure. Au tirage, des millions de morts, de nombreux blessés, des mutilés fiers du devoir accompli, sans faute. En ce jour de commémoration, hommes et femmes de tous pays ont célébré le courage de ceux qui ont combattu pour la liberté. Dans chaque commune les cloches de 11 heures ont résonné et répondu aux armes qui se sont tues ce 11 novembre. Mais, quel gâchis que l’on ne veut plus revoir. Prenons en la mesure et que ces images du front soient gravées sur le nôtre pour ne pas oublier. Ensemble faisons face, faisons front.
