Voilà cinq ans, on s’en souvient
Elle était chez nous, chez nos voisins
On devait souvent se laver les mains
Faire des réserves de nourriture, de pain
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Pas plus de deux dans le magasin
Etre autorisé pour la promenade du matin
Justifier pour la sortie de notre chien
Un kilomètre, puis dix puis vingt
Combien de fois le tour du terrain...
Pas de fiesta avec les voisins
A en mourir de chagrin
La bête avance les hôpitaux sont pleins
La liste est longue des disparus du jour au lendemain
Sans avoir pu leur dire au revoir pour certains
On applaudit les infirmières, les médecins
Qui font de leur mieux sans trop de moyens
Une réponse apportée, c’est le vaccin
Il en faut un, deux ou trois on n’en sait trop rien
On trouve, un lieu, un horaire pour chacun
Puis le masque devient obligatoire pour notre bien
Le temps est long quand on ne fait rien
Pas d’école, pas de sortie, des jeux dans le jardin...
On se croyait les plus malins
Elle a terrassé les petits, les grands, les moyens.
Qu’avons-nous retenu de cette période historique ?
Pas de révolution dans nos hôpitaux, nos cliniques
Nous en resterions presqu’à l’identique
Nous aurions pu en tirer une nouvelle dynamique
Mais nous entendons toujours la même musique
N’attendons pas une nouvelle épreuve maléfique
Pour nous ressaisir, nous pourrions tomber sur un hic !
Antoine Alias Quantinosse