Ils se retrouvent sur des copeaux de bois venant de la Syrie, ils recherchent un passage, c’est vrai qu’il ne l’est pas…sage, ou un passeur, sans être de la famille. Ils recherchent un passe-droit de l’homme, de la femme et des enfants.
C’est une IMPASSE alors que cela pourrait être une passation.
On planche sur le sujet, mais ça flotte, on les mène en bateau. On leur promet le ciel et ils se retrouvent devant ce grillage…enfer.
Ces politiques les pointent du doigt, les clouent sur place… On est un peu marteau pendant qu’ils sont pris en tenaille, serrés dans cet étau. La coupe est pleine, on dévisse.
Mais, sommes nous prêts à laisser une place, chez nous, à regarder en face, dans notre glace… Pourraient-ils migrer sous mon toit à moi pour qu’ils soient chez eux, chez moi ? Et si c’était TOI ?
Ma foi, je crois qu’avec de la bonne foi, on devrait être des passeurs, des familles d’accueil qui seraient pour leur copeau cet écueil et non leur deuil.
Antoine QUESSON
04/09/2015